Devant les fleurs en plein été,
Je pense à leurs pétales
Fanés, puis plaqués à leurs pieds
Par la pluie hivernale.
Tout se délite, rien ne dure.
Le dire est si banal.
Être lucide, est bien plus dur
Avant le point final.
Saisis les parfums du printemps,
L’envol avant l’orage,
Le vent, les vagues avalant
Les pas sur le rivage.
Dès le début d’un bref baiser,
Sens la douce pression
Des lèvres de ta bien-aimée.
Savoure le présent.
B.E. 15.03.2022