L’artificiel sature l’espace créatif
D’un art triste, un peu trop approximatif.
Les artistes, face à cette espèce invasive
Gavés de données et à la mémoire vive
Dopée, deviennent la vraie singularité
Dans tant de virtuelle sous-réalité.
Leurs créations sont des irruptions de pensée
À la surface d'un océan insensé
D’œuvres écervelées simulées à la volée.
La conscience par la silice ainsi volée !
En retard d’une éruption dactylographique,
Le hasard de cette écriture automatique
Est fertilisé par le feu qui couve en nous.
Nous, l'archipel de vie qui donnons sens à tout.
B.E. 13.04.2025